[X JAPAN--FIC ACHEVEE] AMETHYST inspi'Back to the future!

tous ça pour dire j'adore ce fan fics (qand je l'ai commencer j'écoutait de la musique de X >< )
bravo pour le chapitre 16 ^^

aaaaaaarf!!!!! la suite la suite!!!!! je l'adore trop ta fic, elle est géniale....pas moyen de pas être à fond dans le récit!!! t'es trop douée miss!....mais s'arrêter comme ça c'est chiant pour les lecteurs!!!! on se croirait en pleine lecture de Mars (je sais pas si vous avez lu ce manga là, mais à la fin du volume tu t'arrache les cheveux par ce que tu sais qu'il faut attendre plus de 2 mois pour avoir la suite). bref, j'attend la suite avec impatience!!!

et pour la révélation du futur de X, t'as été un peu dûre avec eux quand même.--' enfin avec ça, ils risquaient pas de ne pas réagir....
et pour "le roi hide", je vois tout à fait la scène!!!

c'est pas dur, il faut citer les 3/4 du textes et puis voilà!...ou peut-être le texte entier?????
n'empêche, quand lia,dw-chan et kumi vont rentrer...elles vont quand même avoir prit un an dans les dents.....et comme vous êtes encore jeunes, physiquement ça va se voir. "oh, bonjour ma chérie! dit moi, tu n'aurais pas pris 10 centimètres en une nuit toi??? qu'est ce que tu grandis vite!"...."oh mais tes amies aussi!, c'est drôle ça, quelle coincidence"....on va voir ce que lia va en dire dans la fic..."se pose et attend"

bah je dis pas non, mais ça fait un moment que j'ai pas "crayoné" et encore moins pour des perso réels. mais pourquoi pas...quand j'aurais le temps --'.

très bonne hide d'illustrer les passage ^^
(pour mars je suis totalement d'accord surtout la fin du 8 [j'ai crié dans le bus parce que je voulais pas que ce soit la fin ^^'])
en tout cas moi je dit vive les cours de philo XD

ça mais arrivé aussi de sortir des "oh noooooooooon!!!" dans le bus. ah la la, elle est trop missante Fuyumi Soryo!
bah moi je dis vive les cours de civilisation avec Mme Levy....--'. pourquoi faut-il avoir une prof française qui ne fait que lire son cours avec une voix morne alors que tous les autres profs sont des japonais un peu surexités sur les bords????

~Chapitre 19~Alive

Oh, dead or alive, no place to run
Get it settled, once and for all
Dead or alive, can’t live in the past
Only one way to live…
Oh, mort ou vif, je n’ai pas d’endroit où aller
C’est bien clair, une fois pour toutes
Mort ou vif, je ne peux vivre dans le passé
Il ne me reste qu’une façon de vivre...

Après vérification sur l’ordinateur de lia, les filles se rendirent compte avec soulagement qu’elles étaient revenues au moment même où elles étaient parties. Leur système avait fonctionné.
Mais elles n’eurent pas le temps de s’extasier. Il leur fallait trouver une solution pour la suite. Un moyen d’arranger les choses. Maintenant qu’ils savaient...
« On peut empêcher la séparation d’X ! »
« Non. »
La réponse avait été nette, presque cassante. dwllya écarquilla les yeux face à l’air sombre de Lia.
« Ce n’est pas possible. Cela changerait le cours du temps, et ne suivrait pas nos connaissances. On sait ce qu’on empêche, on ne sait pas ce qui se créera à la place... »
« Mais... »
« Il FAUT s’y faire ! X... X Japan... DOIT se séparer. Car c’est une nouvelle qui a eu un impact mondial. Si X ne s’était pas séparé, aurions-nous eu une raison de partir ? Est-ce qu’on serait là, alors ? C’est trop compliqué, trop dangereux...Par contre... »
Lia prit une grande inspiration.
« ...On peut empêcher la mort d’hide. »
Kumi écarquilla les yeux, avant de prendre un air narquois.
« Parce que ça n’a pas eu un impact mondial, ça ? »
« Si... Mais... Il faudrait qu’il meure pour tout le monde... Mais pas pour lui. Pas pour nous, non plus, accessoirement. »
« Attends. J’te suis pas, là. »
« C’est pourtant simple... »
Lia exposa son plan aux deux autres dont les yeux s’arrondirent face à tant d’égoïsme.
« Mais c’est dégueulasse pour les autres ! On ne peut pas faire ça... Enfin... Les filles qui se sont suicidées, tous ces gens qui ont pleuré... »
Lia soupira.
« C’est le principe des voyages dans le temps, l’égoïsme. Et tu vois une autre solution pour qu’il ne meure pas ? Il ne peut pas rester vivant aux yeux du monde... ou le temps est déformé. En gros, il faudrait... Qu’il meure sans mourir. »
D’abord hésitantes, les deux autres finirent par hocher la tête.
« Bon... Je marche. »
« Moi aussi. Mais ça présage beaucoup d’emmerdes et de changement d’époque, ton plan. Faut qu’on se prépare. »
« Ouais... Mais... On a pris le coup de main, non ? Il va juste nous falloir une craie et le patron de notre cercle, j’imagine... »
« Oui, mais si on pouvait en faire plusieurs copies, au cas où, ça serait pas plus mal, je pense... »
« Okay, okay... Bon, vous vous préparez ? Il faut qu’on reparte, maintenant. »
Les photocopies furent vite faites, les sacs, rapidement déchargés puis rechargés.
« Bien. Cette fois, ça va être un peu plus difficile, parce qu’il faut calculer non seulement le moment et l’endroit où on arrive, mais aussi le moment où on doit revenir ! Vous ne vous loupez pas, d’acc ? »
« Ce serait plutôt à nous de te dire ça ! »
dwllya, « chef d’orchestre », secoua la tête.
« Bon. Prêtes ? C’est parti. Trente-et-un décembre 1997, dix heures, Tôkyô Dôme ! »
Un enchaînement de mouvements coordonnés...
...Les mains sur le cercle...
...Et leur univers avait changé.

[DECEMBRE 1997]
« OUAH ! Comme c’est grand le Tôkyô Dôme tout vide comme ça ! »
« Euh... On a réussi, ou pas, au niveau de l’heure ? »
Lia regarda instinctivement sa montre.
« Ah mince. Non. J’suis restée à l’heure où on a quitté X en 1993. Ma pauvre montre est en train de devenir folle... »
« Bon, bah on a qu’à demander au brave monsieur en noir là-bas ! »
« Euh... Kumi... Je ne pense pas que... »
Trop tard. Ladite Kumi avait déjà pris son plus bel accent japonais.
« Bonjour monsieur ! Est-ce que vous pourriez me donner l’heure, s’il vous plaît ? »
L’homme sembla pris un peu au dépourvu.
« Euh... Dix heures trente. Mais... »
Kumi se tourna vers les deux autres et lança :
« Pas loin ! Dix heures trente ! A une demi-heure près ! »
« Génial ! On n’a plus qu’à les retrouver ! »
Mais l’homme derrière elle était sorti de sa stupeur première et s’était approché, l’air menaçant.
« Eh, vous ! Vous n’avez pas le droit d’être ici ! L’accès est interdit aux fans ! »
« Mais nous ne sommes pas des fans ! On veut juste voir les X ! »
dwllya secoua la tête.
« Je crois pas que ce soit la meilleure façon de lui prouver qu’on n’est pas des fangirls enragées, Kumi... »
« Oui. Surtout que c’est pas vrai, qu’on n’est pas des fans. »
« Oh, bon, ça va... »
Mais l’homme, pour qui les trois filles étaient en train de se moquer de lui avec leur langage étranger, n’entendait pas les laisser stationner ainsi...
« Dehors, ou je me verrai obligé d’employer la force ! »
Kumi plissa les yeux.
« Ah, mais vous êtes pénible ! Puisque je vous dis que... »
« Laisse tomber, Kumi. Y a qu’une solution. »
Kumi tourna un regard interrogateur vers dwlllya. Mais Lia et elle s’étaient comprises.
« OH ! LA BANDE DE CINGLES QUI NOUS SERVENT D’AMIS !! VOUS COMPTEZ NOUS FAIRE NOUS BATTRE AVEC VOS GARDIENS ENCORE LONGTEMPS ?!! »
Kumiko secoua la tête d’un air désespéré, tandis que le vigile commençait à voir vraiment rouge.
« La vache. Ca résonne là-dedans ! Tu m’étonnes que ça doit être agréable de faire un show ici... »
« Bon, allez, assez ri, maintenant vous SORTEZ OU J’EMPLOIE LES GRANDS MOYENS ! »
« ...Lia ? Kumi ? Dwllya ? »
Une tignasse blonde fort décolorée était apparue sur la scène.
« YOKUN ! »
Une tignasse brune était partie la rejoindre en courant sans que le vigile ne puisse rien faire ou rien comprendre.
Alors quatre autres personnes apparurent sur scène, les yeux... franchement ronds. [Le comble pour des gens aux yeux bridés XD]« Vous êtes... revenues ? »
« Eeeeh ouais ! C’est encore nous ! On commence à prendre le coup de main, n’empêche ! »
dwllya s’approcha nonchalamment de la scène, tandis que Lia courait à son tour rejoindre Heath.
« Tadaima, Hiroshi-kun ! »
Le bassiste eut un sourire franchement amusé. Les filles lui avaient déjà fait le coup, cinq ans auparavant.
« Okaeri, Liachan ! »
Le vigile, totalement déconcerté, décida que ces filles, si elles étaient des fangirls enragées, n’étaient en tout cas effectivement pas dangereuses, et se promit de changer de métier dès la fin de son contrat en s’éloignant.
De leur côté, les filles ouvraient des yeux ronds face à l’immensité de la salle.
« La vaaaache... On voit tout de la scène... Ca doit être terrifiant ! »
« Non, c’est juste... Très stimulant. »
« Tu m’étonnes ! Bonjour la montée d’adrénaline ! »
Quelques banalités échangées, les X leur résumèrent tout ce qu’elles avaient manqué pendant leur absence... et elles apprirent de Pata, à voix basse, que Yoshiki leur en avait énormément voulu de n’avoir rien fait contre la séparation du groupe, mais qu’ils l’avaient finalement calmé en lui rappelant leurs paroles, et les risques qu’elles couraient. Yoshiki avait alors reporté son grief contre Toshi, refusant de le revoir, lui interdisant même de venir au concert. Mais le chanteur était tout de même venu, de force, in extremis, pour répéter avec eux. Il était arrivé à peine un quart d’heure avant elles.
« J’imagine... Ca doit pas être évident de voir l’œuvre de ta vie se casser la figure devant tes yeux... »
Lia secoua la tête.
« Enfin ! On est là, autant en profiter ! On va vous laisser tranquille pendant que vous vous préparez et nous, de notre côté, on va aussi se préparer pour ce soir ! »
« Parce que vous avez des places, peut-être ? »
Lia fut prise de court.
« Ah... »
Mais Yoshiki rit, et quitta un instant le milieu de la scène pour aller s’adresser à un des techniciens sur le côté. Lorsqu’il revint, il leur tendit trois badges en souriant.
« Voilà. Pass VIP. Avec ça, vous allez où vous voulez, même sur scène, mais évitez quand même. Ce serait ennuyeux. »
Elles rirent.
« Merci beaucoup ! »
Il fut alors décidé qu’elles passeraient la journée avec Taiji, et ainsi pourraient l’inviter au concert.
Yoshiki fournit un autre pass VIP, et tendit un téléphone à dwllya, qui avait des étoiles dans les yeux.
« Je peux ? Vrai ? Génial ! »

Elle composa rapidement le numéro préenregistré et monta le son pour que tous puissent entendre.
« Moshi moshi ? »
« Moshi moshi, Taiji-chan ? »
Un silence au bout du fil.
« ...dwchan ? »
« HAI HAI, DWDW DESU ! »
Tous se bouchèrent les oreilles. Pas de doute : le Tôkyô Dôme vide résonnait vraiment.
La conversation téléphonique fut courte, dwllya promettant de tout expliquer à Taiji dès qu’il serait là...
...Et il ne tarda pas.
Un quart d’heure plus tard, alors que les filles découvraient, émerveillées, les coulisses du Tôkyô Dôme, Taiji arriva, encadré par deux vigiles à l’air tout aussi menaçant que celui auquel elles avaient eu à faire.
« Dites, il faudrait expliquer à vos molosses que si un ancien membre du groupe veut assiste au live, c’est pas forcément pour mettre une bombe dans la salle du concert... »
Yoshiki afficha un grand sourire et remercia les gardes d’un geste de la main tandis qu’hide lançait une boutade au bassiste.
« Mais enfin, c’est évident ! Vu ton look de roublard, tu ne peux QUE tout faire sauter ! »
Taiji fit la grimace. Puis son regard fit rapidement le tour de la pièce et vint se poser sur les françaises... Ses traits s’adoucirent, comme il se précipitait pour serrer une dwllya quasi-ronronnante dans ses bras.
Puis tous lui expliquèrent le gros de la situation... Quoiqu’il n’y ait pas vraiment grand-chose à expliquer, en vérité.
Puis les filles partirent avec Taiji, laissant les X répéter pour leur live du soir...
Une journée qui passa relativement vite puisqu’ils n’eurent guère que le temps de s’échanger les « nouvelles » (pour les filles, une rapide explication sans détails de pourquoi elles étaient revenues, pour Taiji, la dissolution d’X alors que le groupe était à son apogée.), de trouver à manger, puis de se retrouver, dès quinze heures trente, dans la file d’attente pour entrer au Tôkyô Dôme...
...Une file qui était déjà horriblement longue.
« Naaaaan ! Les portes n’ouvrent qu’à dix-huit heures et y a déjà tous ces gens ! NAN ! »
« Y a pas moyen d’utiliser les pass VIP de Yoshiki ? »
« Si, mais ça reviendrait à griller tout le monde. C’est pas très juste... »
« OK, donc... Patientons, alors. »
« De toute façon, ça peut pas être pire que Japan Expo, il pleut pas et j’ai pas mes bottes ! »
Lia soupira et secoua la tête, tandis que Kumi rit, comprenant le point de vue de dwllya.
Et l’attente commença... et dura... Ponctuée de quelques « Trois p’tits chats » et « Je pars en vacances et j’emporte avec moi »... Jeux que Taiji ne connaissait pas, et, pour être honnête, se serait bien passé de connaitre.
Une des sources les plus importantes de fous rires fut toutefois les autres fans alentours qui observaient Taiji d’un drôle d’œil.
« Ouah, il est super ton cosplay ! », fut souvent entendu.
« Mais POURQUOI tu cosplayes Taiji ? », revint relativement souvent de même.
...Mais il y eut aussi quelques menaces de mort...
« Comment tu peux faire ça ! Tu hais Heath hein ? T’as bien tort ! Taiji ne vaut rien, il a abandonné le groupe ! !», qui ne manquaient pas de faire froncer les sourcils au dit Taiji, tandis que dwllya posait une main sur son épaule comme pour lui assurer que malgré ces idiotes, il était toujours le plus grand bassiste du Japon.
Il y eut enfin certaines remarques fort agaçantes du genre...
« Ouais ! Sois fan de Taiji, m’en fous ! Il paraît qu’il est célibataire en plus ! Oh lala, Heath, qu’est-ce qu’il est beau... »
Ce qui ne manquait bien entendu pas de faire grogner... TRES fortement... Lia qui frôlait parfois le déclenchement d’une émeute si ses Moutochan ne la retenaient pas.
« Faut que tu te calmes, Neechan. Elles ne peuvent pas savoir et c’est très bien comme ça. »
« J’y peux rien, c’est... CA M’ENERVE ! T’as vu comme elles parlent de lui, c’est... »
« Neechan... Tu fais pareil. »
« PAS A CE POINT ! Là c’est... Un bout de viande ! Elles s’en foutent de ce qu’il peut faire ou penser en fait ! C’est... De l’irrespect total ! »
Kumi plissa malicieusement les yeux.
« Alors dans ce cas, le coup de la laisse et du ‘Oh non ! Il porte un cadenas !’, c’est pas de l’irrespect ? »
« MAIS CA C’EST VOTRE FAUTE !! »
Taiji haussa les sourcils, sans vraiment demander d’explications, peu désireux d’en savoir plus en vérité.
Et enfin ils entrèrent. Ils trouvèrent une place décente, dans la fosse, entre une cosplayeuse de Yoshiki et une d’hide.
« On fait pas un peu taches, là ? »
« Meuh non. »
« Encore de l’attente...
...Et les lumières s’éteignirent.
« Si on m’avait dit un jour que j’assisterai à ça en vrai... »
« Tu vas pas pleurer, hein, dw ? »
« Ca, je ne peux pas vous le promettre... »
Taiji posa une main sur l’épaule de dwllya en lui murmurant :
« Ganbatte... »
Ils n’eurent pas le temps d’échanger d’autres mots. Un grand « Aaaah » résonna dans la salle, tandis que s’élevaient les premières notes d’Amethyst.
Et elles assistèrent, en live, à ce concert qu’elles avaient vu et revu, qu’elles connaissaient désormais par cœur.
...En chœur, elles récitèrent silencieusement le mot d’introduction, non sans buter un peu sur le « We’ll show you the place where dreams and life become one... Memorize this moment we will spend together, and keep us in your hearts. » Ces mots qui avaient tant de signification… Et qui en avaient pris encore plus, avec les évènements récents.
A cette douloureuse introduction s’enchaînèrent les chansons... [C’est cool je connais la tracklist par cœur maintenant, avec nos bêtises !] …Rusty Nail, Week End, Scars, Dahlia... Toutes ces chansons sur lesquelles elles s’époumonèrent…
...Puis le drum break qui permit à Kumi d’insulter allégrement Yoshiki...
...Puis Drain, sur laquelle Lia sauta encore plus que d’habitude, faisant honneur à sa chanson préférée.
...Un solo de piano qui fit rire à nouveau Kumi (« PANTIN ! »), tandis que Lia s’émerveillait de cet Amethyst réarrangé qu’elle n’arriverait sans doute jamais à jouer. Puis Crucify my love, et Longing, qui leur enfoncèrent un peu le moral...
...Mais un enchaînement, et Kurenai, puis Orgasm qui leur permit de voir Yoshiki en grand coup de vent et de mousse d’extincteur, pendant qu’elles criaient. Yoshiki qu’elles engueulèrent ouvertement pour son démolissage d’instruments magistral...
...La pause, un entracte ponctué de holas et de refrain d’Endless Rain avec les 54 996 autres personnes présentes dans la gigantesque salle.
...Une reprise douce et dramatique typiquement yoshikiesque, un solo de batterie qui lui valut à nouveau le doux sobriquet de « PANTIN ! » de la part de Kumi.
...Puis le drame. Forever Love.
Des cris, des pleurs. Taiji prit dwllya dans ses bras tandis que Kumiko et Lia s’efforçaient de ne pas pleurer.
...Mais comment se retenir en voyant ce Yoshiki prêt à frapper Toshi... Pour finalement le prendre dans ses bras. En entendant la voix du chanteur se briser, incapable de continuer à chanter... En les voyant, eux, pleurer ?
Prologue calma un peu le jeu, permit d’essuyer les larmes de chacun.
X releva un peu cette atmosphère. Il était amusant de voir à quel point cette chanson faisait revenir une sorte de joie... Cependant triste.
Les filles sautèrent sur les « X ! », rirent en les voyant faire n’importe quoi, et profitèrent... De ce dernier live.
Mais déjà X se terminait... Et arriva la chanson de la fin.
Endless Rain.
Les larmes coulèrent une fois de plus.
Vraiment.
Car il était impossible de rester de marbre.
Pas en les connaissant tels qu’elles les connaissaient maintenant.
Pas en les voyant tous, même hide qui avait pourtant juré le contraire, verser des larmes en voyant la fin.
Puis, lorsqu’ils furent partis, noyés par leurs larmes et celles du public, continua de s’élever dans le Dôme le refrain d’Endless Rain, encore et encore, litanie qui soutenait ce groupe qu’ils aimaient tous, qui les implorait de revenir une dernière fois...
...Une litanie qui dura, dura, jusqu’à ce que résonnent les premières notes de Tears... Des cris retentirent dans le public, brisant la litanie, saluant à nouveau les membres en héros.
Des objets furent lancés ; on se tordit le cou, les bras pour les attraper. Certains, manquant d’élan, atterrirent entre la scène et les vigiles, sous les yeux frustrés des fans.
Certains tentèrent de monter sur scène, mais la sécurité était trop présente.
Les filles assistèrent à cette cohue, les yeux mi-ébahis, mi-craintifs, mi-émerveillés... [Ca fait trois moitiés ça -_-] « Vous croyez qu’on fera ça, plus tard ? »
Taiji eut un sourire amusé à la question naïve de dwllya, tandis que les deux autres secouèrent la tête.
Puis les membres saluèrent, sourires mêlés aux larmes, et l’ambiance devient plus pesante...
Yoshiki, hide, Pata et Heath retournèrent à leurs instruments, et Toshi prit une grande inspiration, avant de lancer dans le micro :
« C’est la dernière... »
Le public retint son souffle, tandis que commencèrent à retentirent les notes du piano de Yoshiki.
« La dernière des dernières... Merci de nous avoir soutenus pendant si longtemps... mais... C’est la dernière... »
Déjà dwllya commençait à secouer la tête. Lia lui prit la main, tandis que Kumi lui saisissait la sienne, et que Taiji passait ses bras autour des épaules de la bassiste.
« Watching the stars till they are gone… »
C’était la fin.
Yoshiki, seul avec son piano, récitait son poème, racontant son histoire, l’histoire de tous, l’histoire d’X.
Puis la musique prit un autre rythme, une autre apparence. Celle du groupe entier, sur un refrain qui reprenait leurs principaux thèmes...

...Une chanson qui racontait une histoire.
...Une chanson qui marquait la fin.
Une chanson baignée de larmes... Qui résonna, encore, et encore, dans la salle comme dans le cœur de tous. Puis, un dernier salut, des larmes vainement camouflées, et ils disparurent de la scène pour la dernière fois...
Alors, lentement, à contrecœur, des larmes coulant encore le long de leurs joues, les fans se levèrent, peu désireux de quitter cette salle dans laquelle ils avaient partagé des moments inoubliables... Incapables d’admettre que le rêve venait bel et bien de s’achever...
Kumiko, dwllya, Lia et Taiji, eux, ne se levèrent pas. Ils attendirent, patiemment, que tous aient quitté la salle. Puis, non sans avoir ramassé quelques goodies oubliés, échappés, qui traînaient ici et là par terre, ils s’avancèrent lentement vers la scène. Un vigile, menaçant, s’apprêtait à leur barrer le chemin, lorsque, voyant les badges VIP que tous les membres de l’étrange groupe arboraient, il rebroussa chemin en se disant que les X avaient leurs raisons que la raison ignorait...
Le groupe monta donc sur scène et se dirigea vers les coulisses, après un bref coup d’œil, presque nostalgique, à cette salle si vide...
Le spectacle qui les attendait dans les coulisses était, en soi, assez semblable à celui de la salle.
Toshi, sur un fauteuil, la tête dans la main, avait le corps secoué de sanglots.
A l’opposé, dans un coin, Yoshiki tournait le dos aux autres, tremblant.
Pata, assis à une table, avait enfoui son visage dans ses bras...
Et Heath était assis contre un mur, tête baissée, les yeux vides, sans même chercher à cacher ses larmes.
Quant à hide, il ne se trouvait même pas dans la pièce.
Les filles auraient dû s’y préparer, comme elles s’étaient préparées au Last Live...
...Mais non.
Ce qu’elles avaient devant les yeux, plus encore que le concert auquel elles venaient d’assister, était la preuve même qu’elles avaient échoué, d’une certaine manière.
X était dissolu et elles avaient été passives. Elles n’avaient rien pu faire.
De rage, de dégoût, Kumi tira un coup de pied dans la porte et partit s’assoir à côté de Yoshiki qui ne lui adressa même pas un regard.
Puis ses larmes prirent le dessus et elle se mit à pleurer, prenant dans ses bras le batteur qui se laissa aller...
dwllya se détourna. Cela faisait déjà un moment que ses larmes à elle coulaient... Mais lorsqu’elle croisa le regard bien humide lui aussi de Taiji, un barrage s’effondra et le flot se déversa encore plus violemment. Elle s’agrippa au débardeur du bassiste, refusant de laisser aller, sanglotant encore et encore, tandis qu’il referma ses bras sur elle en secouant la tête, en tentant de ravaler ses propres larmes.
Car pour lui aussi, cette séparation marquait une fin. Cela faisait longtemps qu’il n’appartenait plus au groupe, mais la famille, elle, avait toujours été là...
...Mais ne le serait plus désormais.
Lia, de son côté, s’avança lentement vers le second bassiste, et l’observa un instant, pensivement.
...C’était la deuxième fois qu’elle le voyait pleurer aussi ouvertement. Ironie du sort, la première était... Au moment de son entrée dans le groupe.
Lia s’agenouilla face à lui, mais il ne sembla même pas la voir.
Alors elle lui prit le visage entre les mains et planta son regard dans le sien, murmurant des mots destinés à le calmer... Le bassiste ne dit rien et la regarda.
Puis, brusquement, il la prit dans ses bras, pleurant contre son épaule.
Lia ne sut plus ou se mettre. La situation semblait tellement... illogique... L’inverse aurait été plus probable, et pourtant...
Mais soudain, alors que les larmes du bassiste ruisselaient le long de son épaule, le mur fictif derrière lequel elle s’était protégée pour s’empêcher de pleurer céda, et elle se recroquevilla contre Heath, étourdie par ce trop plein d’émotions.
Lorsque les larmes furent taries, tous, lentement, se redressèrent, se relevèrent, chacun à leur tour, sans oser croiser le regard des autres.
Un silence, toujours ; Puis une porte claqua. Tous se tournèrent vers la source du bruit.
hide venait de rentrer dans la pièce.
Il avait la tête baissée, les cheveux dans les yeux... Et lorsqu’il se redressa, tous purent voir son expression maladroite, sourire triste et contrit.
« Bon... Bah... La vie continue... Non ? »
« hide... Laisse tomber... Tu... Ton maquillage a coulé... T’es pas crédible... »
Le guitariste eut l’air surpris, puis porta ses mains à ses yeux, puis se mit à rire nerveusement tandis que ses larmes se remettaient à couler sur ses joues maculées.
« Ah... Aha... C’est... C’est bête, hein ? Je... Je m’étais juré de ne pas pleurer... Il fallait bien que ça arrive un jour, hein ? Alors... Mais... Pourquoi je pleure ? »
Les autres ne purent que baisser les yeux, gênés. Puis chacun s’avança, presque timidement, pour le réconforter.
Lorsqu’enfin la tension fut quelque peu retombée, tous se retrouvèrent assis dans les fauteuils présents dans les coulisses.
Alors, vint le moment fatidique où les filles durent expliquer en détails la raison de leur venue.
« Bon... Ecoutez... C’est pas évident, mais... On peut empêcher le désastre. On PEUT empêcher le... la... Il faut qu’on empêche la mort d’... »
« Vous êtes folles. »
Tous sursautèrent, puis se tournèrent vers celui qui avait interrompu l’explication.
« Mais... Toshi... Si on peut... »
« Non. NON. On ne PEUT PAS. Personne n’a le droit d’empêcher la mort. Vous êtes complètement folles. Je vous ai toujours accompagnées, toujours soutenues. Mais là, je refuse. Je ne marche pas. Vous n’avez pas le droit d’aller à l’encontre des règles fondamentales de la nature. Vous n’avez pas le droit !»
« Toshi, écoute ! »
« NON ! JE N’ECOUTE PAS ! Vous arrivez, vous vous croyez tout permis, c’est de la folie pure ! Qui sait ce qui peut se passer si vous modifiez tout ! Vous n’êtes pas du même monde que nous ! JE NE VEUX RIEN AVOIR A FAIRE AVEC CA ! »
Toshi se leva brusquement et sortit rapidement de la pièce, claquant la porte derrière lui.
Un silence pesant retomba.
« C’est pas possible... »
dwllya secoua la tête, au bord des larmes.
« On y arrivera jamais... Mais qu’est-ce qui lui arrive ? Et si... S’il dévoilait tout ? Qu’est-ce qu’on va faire ? »
« Attends. »
Kumi se leva.
« Lia, explique ton plan. Je vais essayer d’arranger les choses. Quelqu’un a du papier et un stylo ? »
Lia lui en donna de sa réserve.
« Qu’est-ce que tu veux faire ? »
« Ca, c’est mon affaire, tu ne t’en occupes pas et tu expliques. »
Lia soupira.
« Ok... »
Kumiko sortit à son tour, tandis que Lia se retournait vers les autres.
La pianiste prit une grande inspiration et se jeta à l’eau.
A la fin de son explication, les autres restèrent silencieux, ébahis.
« C’est... C’est... »
« Oui, je sais, c’est immonde, égoïste, abominable pour tout le monde, pour tous les fans, pour toute la famille... C’est injuste mais... C’est le temps. On n’a pas le droit de changer le temps aux yeux du monde. Mais nous... On peut le changer... A nos yeux.»
« C’est complètement tordu... »
« Les voyages dans le temps sont à la base tordus. »
« Moi je marche. »
Regards ébahis.
« hide ?! »
« Oui, je marche. Je... Je ne veux pas... C’est... Même s’il faut faire de la peine aux autres, je... Je ne veux pas... Pas mourir pour tous. Je ne veux pas mourir. Je veux rester ! Je... C’est de ma vie qu’on parle ! Je veux pas que ça se termine comme ça ! J’ai encore trop de choses à faire ! Je veux profiter de ma vie ! »
hide frappa l’accoudoir de son fauteuil d’un geste rageur, puis baissa la tête.
Alors les autres, l’air compréhensif, acquiescèrent à leur tour.
Lia reprit la parole.
« Bien... Alors... Yokun, tu... Euh... Tu peux essayer de ‘soudoyer’ l’hôpital... Enfin... »
« Ok... Ok, j’essaye. »
« Invente une excuse bidon, au pire... Pata-kun, Hiroshi-kun, vous... Euh... Vous vous préparez psychologiquement à pleurer... Quoique... Ca... Vous le ferez surement, forcément... Enfin... Et... Pour finir... hide... »
« Et Toshi ? »
« Je... Je sais pas si... »
La porte claqua. Kumi était de retour.
« Mission accomplie. Il ne dira rien, mais... Il... Il refuse de nous revoir. »
« Qu’est-ce que tu as fait ? »
« Oh... J’ai... Juste... parlé à cœur ouvert avec lui. »
Lia baissa la tête. La discussion avait dû être houleuse... Mais elle ne put s’empêcher de sourire lorsque sa Moutochan ajouta à voix basse.
« Je lui ai aussi donné nos coordonnées en juin 2007... En espérant qu’il ne les perde pas. Prépare toi, au cas où ! »
Puis, ils revinrent au sujet de base.
« Bon, donc... On ne prévient pas Toshi ? »
« C’est ignoble. »
« C’est lui qui l’a demandé. »
Gros soupir.
« On ne le prévient pas. Bien... Toi... hide... Tu pourrais en parler à... A Emi ? »
« A qui ? »
Les yeux des filles s’arrondirent.
« Bah... A... A Emi, tu sais ? »
« La seule Emi que je connaisse, c’est cette andouille d’habilleuse qui m’a fait des avances pendant trois mois avant de partir avec un caméraman. »
Bouche bée.
« Attends. T’es... T’es pas avec Emi ? »
« Bah non, je viens de vous le dire ! »
« Mais enfin, tu vis bien avec quelqu’un, non ? »
« Ben non... J’attendais de voir la p’tite française comme vous qui était accro à moi, tiens ! Du coup j’ai dégagé cette idiote d’habilleuse ! »
Si les filles pensaient que leur étonnement avait atteint son paroxysme... Là, c’était pire.
« Nan... Nan. Ca veut dire que... Tu vis seul ? Que t’as attendu tout ce temps pour... »
« Bah ouais ! »
hide eut un sourire fier, avant de se reprendre rapidement.
« Enfin, y a bien dû avoir certains soirs où j’avais un peu trop bu, mais... »
« T’es complètement timbré. »
Elles n’en revenaient pas. En un sens, cela contrariait un peu tous leurs plans. Mais à tout problème sa solution !
« Bon... Bon. Euh... Tu t’arrangeras pour caser cette histoire d’habilleuse quelque part, quand même, ok ? Il faudrait que ça se sache... Ensuite... mmmh... dwchan, ça fait un moment que tu voudrais voir ta Kaachan, non ? »
dwllya sursauta.
« Tu comptes quand même pas... »
« Bah si ! On me demande une Emi, je trouve une Emi. Le tout, après, ce sera de mettre un peu de confusion entre les deux Emi... »
« Toi aussi t’es timbrée ! »
« On s’en fout ! Et puis... Ca fait une occasion de la voir, non ? Alors, tu marches ? »
dwllya soupira.
« Ok... »
« Super ! Alors... On va dire que... Euh... Kumi, tu pourrais rester là pour gérer un peu tout pendant qu’on va la chercher ? »
« T’es gonflée ! Vous reviendrez quand ? » » »
« Aux alentours du vingt-cinq avril, j’imagine... »
« La vache ! Vous abusez... Bon, mais c’est bien parce que c’est vous ! »
« Super ! Bon, dw, prête psychologiquement ? Bien, alors maintenant, dis que t’es contente, faut tracer un nouveau cercle parce qu’on ne retourne pas d’où on vient ! »
« Oh noooon, la vache, pfff... Bon bah c’est parti. »
Pendant que dwllya traçait le cercle, Lia alla voir hide et lui demanda une faveur. Le guitariste haussa un sourcil à la mention du nom de Sugizo, qu’il n’avait pas revu depuis un moment, puis, après avoir eu les explications de la pianiste, sourit largement et acquiesça vivement.
Le cercle (péniblement) tracé, les au-revoir furent rapidement effectués. Elles ne partaient pas pour si longtemps, après tout...
Puis, sous les yeux des japonais, toujours aussi fascinés par cette pseudo-magie...
...il y eut un flash de lumière, et elles disparurent.

Disclose feelings inside of me
Dead or alive, can’t live in the past
Only one way to live…
Révèle mes sentiments en moi-même
Mort ou vif, je ne peux vivre dans le passé
Il ne me reste qu’une façon de vivre...

j'espère aussi que tu le feras vite. j'aime bien ce chapitre, mais je trouve que ça va quand même un peu vite, les larmes de la fin du concert à peine sèchées, la question cruciale arrive déja...c'est un peu dommage je trouve, enfin bon, c'est l'auteur qui choisit! en tout cas, ça se complique tes voyages dans le temps là!

ah mais t'inquiètes, tu n'es pas obligée de modifier! quand on lit un livre et qu'on trouve un truc aurait été mieu dit différemment, on téléphone pas à l'auteur pour qu'il modifie son livre (j'imagine trop comment ils péteraient un câble autrement! ). donc laisse comme tu l'a fait, c'est très bien^^

ok! c'est comme tu le sens! en tout cas, je t'ai dit ce que je trouvais un peu dommage.^^

j'aime bien ce chapitre
c'est vrai que le moment crucial arrive vite mais en meme temps ça révèle qu'elle sont un peu préssées de sauver hide non ?
je suis d'accord avec luya JE VEUX LA SUITE AUSS

Moi je la veux pas!!!

mdr la fouteuse de merde! ^^

Vi, je vais encore passer pour une sadique... Je suis pas une sadique!!

Un peu mais... NON!! T_T